Eloge du toc
L'usage d'un mythe urbain riche de potentialités se transforme entre les mains de Neil burger en un divertissement tape-à-l'œil, facile et creux. Ecrivain sans le sou, tirant sa flemme de gamineries...
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le 29 mars 2011
37 j'aime
3
Avec son scénario "à trous" un peu débile mais bien excitant de pure série B, son casting un peu pourrave (ce brave De Niro, qui a pris un vrai coup de vieux cachetonne une fois de plus), "Limitless" présente un intérêt relatif, qui le condamne à être le parfait divertissement inoffensif du dimanche soir. Pourtant, Neil Burger nous charme avec de belles idées visuelles pour matérialiser l'accélération intellectuelle de son héros drogué, et cela suffit un bon moment à notre plaisir... Jusqu'à ce que "Limitless" bascule du mauvais côté de la barrière et se complaise dans les codes du polar bas de gamme (baston sadique...). A la fin, Burger arrive presque à nous bluffer à nouveau avec une belle conclusion qui se profile (les multinationales contrôlant le pouvoir politique) avant de tout gâcher par un "happy end" paradoxal et pour tout dire, consternant de vacuité et d'hypocrisie. [Critique écrite en 2011]
Créée
le 9 oct. 2016
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C'est pas fin, clipesque déjà périmé (les zooms fractals mouhou), bourré de raccourcis en mousse avec voix off omniprésente, frimeur, plein de cratères allègrement enjambés, De Niro aurait pu jouer...
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