"Petit par sa taille mais grand par son cœur"
16 : 00 h, le 4 août 2014, Little Big Man est le six-centième film que je note sur ce merveilleux site de passionnés qu’est Senscritique.
Ces statistiques vous paraîtront aussi utiles que le paraîtrait un microscope aux yeux d’un cheval. Et pourtant !
Ne les sous-estimez pas, elles me serviront ! Je les graverais à la craie sur le bouchon d’une bouteille de lait, pour que dès que l’envie me prend d’en boire, et Dieu sait que cela arrive fréquemment étant resté au simple état de nourrisson toute ma vie (dans ma tête du moins), je pense au Grand Petit Homme (et ouais je mets des majuscules parce que je le respecte !).
Que chaque matin quand je déjeune, et Dieu sait que ça arrive souvent, j’espère me faire recueillir par une tribu de Cheyennes, ou de chiennes, par ceux qui m’accepteront !
Que chaque fois que je sirote mon chocolat chaud en regardant Malcolm, et Dieu sait que ça arrive souvent, je me repasse la bande originale du film dans ma tête en souriant comme un autiste.
Qu’à chaque fois que je trempe des cookies dans ma tasse en feuilletant les différents critiques et listes de mes chers éclaireurs, et Dieu sait que ça arrive souvent, j’ai envie de voler un cheval et de, comme ce magnifique Dustin Hoffman, vivre une des plus grandes aventures de tout les temps.
Bref qu’à chaque fois que je verrai cette putain de bouteille de lait, je pense, à Little Big Man, à son frè… à sa sœur que l’on aperçoit 2 minutes 30, au général qu’il rencontre et pense avoir inventé la poudre et pouvoir prétendre que notre héros est muletier alors qu’il ne l’est pas plus que moi je suis trapéziste, à sa première femme, à sa seconde femme, à son étrange collaborateur qui prépare de la soupe de serpent, à son "grand père" portant le doux nom de "Peau de la vieille Hutte" (ça ne m'aurait absolument pas dérangé qu'il s'appelle Roger, fin bon...), à l’opportunité qu’il a eu de se faire cette jolie Faye Dunaway toute resplendissante, et enfin au fait qu’il ai vécu plus de 100 ans.
Croyez-moi, j’y penserais longtemps à Little Big Man : petit par sa taille mais grand par son courage !
J’y penserais très longtemps ! Du moins jusqu’à ce que je finisse ma bouteille de lait, et que je doive en changer. Mais vous savez quoi ? Je réitérerais l’opération, et ce jusqu’à ce que je l’oublie totalement, et cela n’arrivera pas avant une bonne centaine d’année je dirais.
(Cette critique est à la fois une déclaration d’amour pour un grand film, et une confession sur mon addiction au lait)