Ce film met K.O. Par ses couleurs, sa musique, son rythme, ses dizaines d'idées à la seconde, le film ne laisse que peu de temps au répit - et s'il s'agit pour certains films d'un défaut... ce n'est pas le cas ici.
Le film aborde avant tout la notion du deuil et de la place de l'enfant dans différents archétypes de familles Japonaises. L'humour est noir, contrastant parfois nettement avec l'univers bariolé du film, et les 4 gamins sont en quête pour se retrouver eux-même. Le chaos devient alors logique - loin de leur vie parfois ultra-millimétrée sur laquelle ils n'avaient que peu d'influence auparavant. Cette quête prend alors la forme d'un jeu vidéo (on reconnaît une influence assez forte de la série des Earthbound) et chaque nouvelle étape les rapproche un peu plus du boss final, à condition que ce boss soit bien celui que les enfants recherchent...
On pourrait continuer encore longtemps en évoquant la musique, délicieusement "chiptune", ou des fulgurances visuelles qui sont légion. Mais en toute honnêteté: arrêtez de me lire et foncez voir ce film.