Le monde d'aujourd'hui à travers un court-métrage.
Logorama doit être la ville la plus active et la plus avancée du monde, et pour cause: chaque élément de cette ville, que ce soient les habitants, les bâtiments et même les véhicules sont des logos. Original, non ?
Le court-métrage commence avec une vision d'ensemble de Logorama. Très vite, l'action se concentre sur une brigade de police Bibendum qui va tenter, tant bien que mal, d'attraper un gangster que tout le monde connait: Ronald McDonald. L'idée peut en faire rire certain, mais soyez quasiment sûr que vous ne verrez pas ce clown de la même façon après le film. Parallèlement, on suit deux bambins, chacun étant la mascotte d'une entreprise, ces deux gamins n'ont qu'une chose en tête: énerver le monde (pour rester poli). Au cours du court-métrage, les deux histoires vont se rassembler. Et ensemble, elles vont vivre un scénario-catastrophe: un tremblement de terre va abattre sur Logorama. Il n'y aura que deux survivants: Big Boy (l'un des gamins) et la mascotte d'Esso.
Concernant le scénario, je trouve qu'il est très simple, mais le plus important dans ce court-métrage: c'est l'idée. L'idée de transformer chaque élément de cet univers en logo, ça montre la place importante que prennent les entreprises dans la vie de tous les jours. Je trouve personnellement que certaines idées sont vraiment très bien trouvées: la tache de café "Nickelodeon", la fissure "XBox", le chemin "Vaio", excellentes idées devant lesquelles on ne peut être qu'impressionné car c'est vraiment réussi.
Concernant les voix des personnages, et bien elles sont basiques. Je trouve qu'Omar Sy a vraiment réussi néanmoins, notamment avec la voix de Ronald McDonald car, bien que le personnage soit à la base hyper sérieux, la tonalité de voix que lui donne Omar est juste épique.
Le court-métrage finit sur une vision d'ensemble de Logorama, tout comme la toute première scène, et juste après on s'écarte de la Terre, puis du système solaire, puis de la Voix lactée (avec en plus le "Milky Way" hyper bien pensé). La boucle est bouclée !