Voilà un film qui m'a bien plu malgré ses nombreuses maladresses.


Steve Martin décide d'écrire un scénario un peu plus sérieux, sans pour autant oublier son amour de l'humour. Ici, on touche au surréalisme poétique. C'est à la fois drôle et beau. L'intrigue part parfois un peu en vrille à cause de digressions absurdes, ou d'éléments surréalistes qui viennent ponctuer le récit principal, mais il reste un fil conducteur auquel se tient l'auteur et qui permet de donner un minimum de structure à l'intrigue. Les personnages sont intéressants, dommage que les secondaires ne soient pas autant creusés que le principal. Il y a aussi une bonne utilisation des clichés, des caricatures de L.A. et du milieu huppé de la ville.


La mise en scène paraît autant bordélique à cause d'un rythme effréné tout du long ; en effet, ça va vite, si vite qu'on ne sait plus trop où on va, ce qui peut aider justement lorsque le scénario se perd en tergiversation. En contre-partie, ce film est d'une grande beauté. Plusieurs séquences sont tournées comme des pubs. Il faudrait que je (re)voie les autres films de Mick Jackson, mais il me semble que c'est la seule fois où le réalisateur s'attarde autant sur l'aspect esthétique. Le film comporte d'ailleurs quelques belles trouvailles visuelles. Steve Martin, les autres acteurs et même ses potes qui font de simples caméo sont tous très bons, un véritable plaisir de découvrir ce groupe d'acteurs. Et puis, il y a Sarah Jessica Parker. Honnêtement, je n'ai jamais compris l'engouement pour cette demoiselle ; j'ai toujours trouvé son visage trop fin, son corps trop maigre. Et là, pour la première fois, je l'ai trouvé belle. Mais vraiment très belle. Par son énergie, son charisme, mais aussi son visage très bien mis en valeur malgré une mode douteuse (mais qui a au moins le mérite de mettre ses fesses et jambes en valeur). Et enfin une BO très agréable pour les oreilles, même si là aussi ça part un peu dans tous les sens.


Bref, voilà un film un peu fou, un peu maladroit, mais vraiment très plaisant, avec plein de jolies scènes, dont un happy ending assez émouvant malgré le côté cu-cul la praline.

Fatpooper
8
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le 22 juil. 2015

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