La nuit, je mens.
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Bon, il y a déjà plein de très bonnes critiques qui expliquent mieux que je ne le ferais pourquoi ce film est un bon film, je vais donc me borner à dire pourquoi je l'ai aimé.
Déjà, un film dont le premier plan expose le popotin de Scarlett Johansson est un film qui commence sous les meilleurs augures, même si je dois alerter mes lecteurs les plus portés sur la chose que c'est seulement une courte scène et non pas le thème central du film.
Plus sérieusement, j'ai aimé que Tokyo soit un personnage à part entière du film, la ville y est fascinante et magnifique.
J'ai aussi aimé parce que c'est touchant et mélancolique sans être pesant ou chiant, parce que ça sait être marrant juste ce qu'il faut et quand il faut. A l'image du personnage de Bill Murray quoi, qui est tout bonnement excellent de drôlerie désespérée. Et puis il y a Scarlett : franchement, pas besoin d'être perdu, ni dans la vie ni dans la ville, pour craquer.
Donc voilà, on a deux acteurs au top dans un cadre formidable, c'est à la fois grave et léger, drôle et touchant, et formellement impeccable (visuel, musique, montage) : que demander de plus ? Comment ça, "Scarlett toute nue et des brochettes boeuf-fromage" ? Bah, une prochaine fois peut-être...
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Créée
le 30 nov. 2012
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9 commentaires
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