Ligne épurée et couleurs d’aquarelle pour ce conte philosophique mêlant angoisse et onirisme pour une réflexion subtile sur la vieillesse, la mémoire et la solitude. Louise qui se retrouve seule dans la station balnéaire désertée à la fin de l’été après avoir loupé le dernier train ne se laisse pas abattre pour autant : elle trouve refuge sur la plage, revisite ses souvenirs parfois défaillants en revenant sur une existence qu’on imagine avoir été celle d’une femme déterminée et active. Une mélancolie s’installe malgré tout avec le passage du temps qui isole et marque le corps. Un très beau travail soigné et délicat qui s’adresse tout de même davantage aux adultes qu’aux enfants.

PatrickBraganti
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le 29 nov. 2016

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