Boring Story
Des foreurs cherchent du pétrole dans le bayou, tandis qu'un jeune garçon les observe. En parallèle, il tend un piège à un alligator qui a peut-être chopé son raton laveur. En résumant, on se rend...
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le 12 sept. 2013
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Le chef-d’œuvre incontesté de l’ironie, une ironie que j’appelle “ironie dialectique en réseau”, une trame d’ironie qui s’intensifie lorsqu’on l’examine de plus près. Ça dépasse résolument toutes les foutaises postmodernes des années 60 et 70 et se place aux côtés de Intolerance, Foolish Wives, et ainsi de suite. Louisiana Story défie la notion même de “film”. Il démontre comment et pourquoi les gens sont capables de coexister. Une ignorance juste. De la même manière qu’Intolerance montre comment le conflit émerge (un malentendu interpolé par le désir).
Est-ce un coup de pied méta-ironique à la demande de la compagnie pétrolière faite à Flaherty de célébrer leurs initiatives ? Est-ce une démonstration de l’ironie de cette culture menacée par l’évolution inter-espèces ainsi que par une intrusion capitaliste incontrôlée ? Est-ce une moquerie synthétique de la fascination du garçon pour un raton laveur alors que son monde idyllique est envahi par la quête de profit de parents éloignés ? Ou bien est-ce un retour à la méta-ironie d’une dévastation artificiellement accélérée pour capturer la beauté, l’exploitation inhérente de l’homme par l’homme dans la poursuite du gain personnel, Flaherty inscrivant ses souvenirs d’enfance dans les mines d’or sur le jeune garçon cajun ?
C’est pourquoi je ne peux m’empêcher d’éclater de rire en voyant cela. Flaherty dépasse tout le monde, il est plus avancé que quiconque ayant travaillé dans le médiocre domaine du cinéma ou de la littérature.
Comment susciter et représenter métaphysiquement dans une réalité préexistante.
Comment être Flaherty.
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Créée
le 12 nov. 2024
Critique lue 3 fois
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