A partir d’aujourd’hui, j’arrête tout ce qui me fait grossir : Miroir, balance, photos...
On dirait un mauvais téléfilm de France 3 dont la chaîne semble s'être fait désormais une spécialité ! Entendons nous bien, la version de ce navet que j'ai vue est celle de 2024 dans laquelle le gamin, dont les parents sont séparés veut plaquer sa mère pour détaler chez son père et sa belle-mère... On a vite fait de comprendre les raisons et de lui donner raison. Clairvoyant le môme... Mais aussi quand on voit la tronche de sa génitrice et son profil général, on comprend sans peine les raisons qui ont poussé le père à aller voir ailleurs si l'herbe était plus verte...
Courageusement, il aura dû son salut dans la fuite ! Presque de la légitime défense.
On ne sait trop d'ailleurs pourquoi Arte a récidivé en commanditant ce film après la pitoyable web-série "Loulou" jetée en pâture en 2017 et 2018...
Déjà, on mesurera le niveau d'inventivité des géniteurs en constatant le caractère accrocheur, inédit ,et inventif du titre ! Des loulous, il y en a autant que des Dupont dans les anciens annuaires PTT : une bonne dizaine recensée sur SC... Bravo l'innovation en marche !
Bref une daube qui est réalisée par Émilie Noblet qu'on ne connaît ni d'Eve ni d'Adam, qui a dû un jour s'improviser réalisatrice, dont on ne sait rien ni envie de savoir grand-chose : pas surprenant, elle n'a aucun talent...
Pire, en accouchant de ce scénario, Géraldine de Margerie, a dû réaliser qu'elle n'arriverait pas à massacrer suffisamment l'histoire à elle seule et s'est acoquinée de quatre complices aussi mauvais qu'elle sinon pires : tant pis je balance : Alice Vial, Louise Massin, Alicia Pratx et Marie Lelong...
On ne s'étonnera dons pas du résultat : c'est incohérent, ça part dans tous les sens, il y a des plans interminables qu'on semble avoir jetés ça et là et ce gloubiboulga de situations sent l'amateurisme...
C'est sans intérêt, poussif, sans âme et je n'ai pas accroché une seconde à cette histoire tarte ! L'héroïne (enfin si on peut dire) marche sur le ventre d'un type, et c'est nous qui avons mal à l'estomac. Où la bêtise humaine va-t-elle se nicher ?
On se fiche vraiment du téléspectateur et si on s'est essayé dans le burlesque, le résultat est pitoyable, infect, poussif, soporifique (....)
Pire, on devrait avoir de l'empathie pour la mère délaissée, sans le sou, un peu Fantine comme dans "les misérables" mais n'est pas Victor Hugo qui veut : on se dit que si elle passait un test de QI, il serait négatif ! Et qu'elle devrait suivre un régime diététique plutôt que des cours de permis de conduire...
A une ou deux exceptions près, le casting sent l'amateurisme et n'est guère envoûtant : nul et je ne le confierai jamais à Julien Autumez : on a tiré les noms d'une pochette surprise ou quoi ? A moins que le copinage était de règle ?
Quant à la musique, elle ne pouvait que sonner faux comme toute le reste et Julien Roué semble doué pour confondre tam-tam africain et mélodie de film...
Quand on considère l'interminable et prétentieux générique de fin, on se demande comment et pourquoi il aura fallu autant de monde pour accoucher d'une histoire aussi creuse.
Je m'en veux d'avoir perdu 85 minutes de mon temps, et si j'en perds un peu plus en rédigeant cette critique, c'est pour vous éviter la même indigestion !
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Arte le 02.02.2024-02.03.2024-