Un film qui mérite mieux que son titre ne le laisse supposer

Résumé


Le film commence à New York, 1996. Jamie Randall (Jake Gyllenhaal) est un jeune vendeur de matériel hi-fi qui joue de son charme pour vendre n'importe quoi à n'importe qui et couche avec tout ce qui bouge. Jusqu’au jour où son chef le surprend, dans les réserves du magasin, en plein ébat sexuel avec sa femme. Jamie est renvoyé sur le champ et se reconvertit comme délégué médical chez Pfizer. Là aussi, son charme et son bagout font merveille d’autant qu’il a des notions médicales car il a commencé des études de médecine abandonnées parce qu’il souffrait du syndrome de TDAH (trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité).


Mais, si ses conquêtes se pâment devant lui au premier regard, une personne lui résiste : Maggie Murdock, une jeune femme très séduisante et indépendante (Anne Hathaway) qui, comme Jamie, se refuse à tout engagement amoureux à long terme et se contente d'aventures sans lendemain. Mais Maggie a des raisons bien différentes de fuir l’amour car, atteinte d'une forme précoce de la maladie de Parkinson, elle a décidé de prendre la vie comme elle venait et de ne pas s'attacher.


Malgré eux, ce qui devait être une histoire d'un soir va alors prendre une tournure plus sérieuse et ils vont devoir abandonner tous les principes qu'ils s'étaient fixés devant la plus puissante des drogues : l’amour.


Mon opinion sur ce film


Le film commence par une farce potache passablement lourdingue où s'enchaînent les scènes de sexe et de langage cru. Mais on patiente grâce au charisme des deux acteurs principaux, Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway (Un jour). Heureusement, le film prend un tour bien différent à partir du moment où l’on comprend que Maggie souffre d'une maladie dégénérative dont aucun traitement ne pourra empêcher la progression. Un film qui n’a pas l’épaisseur d’autres films, nettement plus sombres, du même réalisateur, comme Légendes d’automne ou Blood diamond, mais qui vaut mieux que son titre ne le laisse prévoir. Au passage, le monde des laboratoires pharmaceutiques (en particulier le mastodonte qu'est Pfizer - on se demande même par quel miracle la multinationale toute puissante n'a pas fait un procès aux producteurs !) est sérieusement égratigné.

Roland Comte

Écrit par

Critique lue 200 fois

1
1

D'autres avis sur Love, et autres drogues

Love, et autres drogues
Jazzy
5

Critique de Love, et autres drogues par Jazzy

Note pour moi-même : Pour ta première critique, s'il te plaît, essaie de faire preuve d'un minimum d'intelligence, aiguise ton sens critique et ne fais surtout pas mention de la poitrine...

le 30 déc. 2010

21 j'aime

6

Love, et autres drogues
Laline
8

Très bonne surprise!!

J'ai été bluffé par ce film. Je suis allée le voir en me disant que ce serait une petite comédie romantique divertissante, mais quelle fut ma surprise en constatant le brio dans la réalisation. Le...

le 29 déc. 2010

16 j'aime

2

Love, et autres drogues
Renauds
6

Surprenant.

Placement de produit démentiel ou critique de l'industrie pharmaceutique ? Ca commence comme une pub monstrueuse pour Pfizer, ça continue comme une comédie romantique et ça finit comme une critique...

le 15 avr. 2012

10 j'aime

Du même critique

Sibyl
Roland_Comte
4

Brouillon et nombriliste

Sibyl (Virginie Efira), psychothérapeute, décide d’arrêter l’exercice de sa profession pour revenir à sa première passion : l'écriture. Néanmoins, alors qu’elle a annoncé à ses patients qu’elle...

le 26 mai 2019

11 j'aime

6

Les Enfants de Timpelbach
Roland_Comte
8

La république des enfants

Les critiques des revues ou des sites spécialisés sur le cinéma n’ont généralement pas épargné ce film, sans doute trop atypique pour eux, mais cela ne saurait me surprendre tant ils adorent pouvoir...

le 11 nov. 2023

9 j'aime

Et au milieu coule une rivière
Roland_Comte
9

Ne croyez pas qu'un film sur la pêche à la mouche soit forcément ennuyeux;

L'action se déroule dans le Montana, au début du XXème siècle. Le film est fidèle au livre, en grande partie autobiographique, de Norman Maclean : nés dans une famille presbytérienne du Montana, deux...

le 19 déc. 2014

8 j'aime