Avant d’aller plus loin dans mon avis sur love hunters. Je voudrais juste faire un constat
- Song to Song : 51 salles en France
- Love Hunters : 26 salles en France
- The Circle : 257 salles en France
- Spiderman Home-coming : 553 salles en France
Je sais que je peux rien changer, mais avouer que c’est troublant, la distribution des films en France.
Revenons au sujet principal de mon avis. Love Hunters, premier film d’un réalisateur Australien. Qui aborde une histoire d’enlèvement, qui au premier abord peut paraître classique.
Une belle fille, ce fait kidnapper par un couple, et vont la torturer pour une raison qu’on découvrira, mais qui n’as rien de bien surprenante.
L’atout de love hunters est que tout le film est suggéré, du moins la violence, rien n’est montre tel quel. Le film à un vrai pouvoir traumatisant, et hypnotisant par sa maîtrise à ne rien montrer.
Toute la tension passe par la musique, le jeux d’acteur, les plans au ralenti qui ne sont pas si nombreux que cela finalement ( j’avais peur). Tous ces mécanismes servent à montrer, l’horreur banale d’une banlieue australienne.
L’autre force majeur du film, est de positionner sa caméra n’ont pas avec la victime, mais avec le couple de psychopathes, comprendre l’alchimie qui les unis. Quelles sont leur motivation, leur jeux, leur désir.
La musique et le son, n’ont jamais été aussi importantes, que dans ce film pour montrer l’angoisse et l’horreur.
Le film est superbement interprété par son duo d’actrice , le bourreau (Emma Booth) et la victime (Ashleigh Cummings) qui portent le film sur leur frêles épaules.
Le film tient en haleine , du début à la fin. Il met le confort du spectateur à mal, car il nous invite à partager, dans un huis clos, finalement la vie de ces meurtriers en puissance pour assouvir un besoin primal.
Un sacré choc que ce film. À la sortie du film, je ne faisais pas le fier. Ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti autant d’émotions fortes avec un thriller (horrifiques).
Un film sur l’horreur banale.
A voir absolument !