Love hunters est un thriller psychologique. Malsain et angoissant il ne faut pas être une âme sensible sinon on sera vite dérangé et mal à l’aise. Je n’avais pas regardé la bande annonce, juste lu le résumé avant d’entrée dans la salle de ciné.
C’est vrai que ce film se distingue des autres thriller que j’ai pu voir. Le réalisateur a pris le parti de prendre à contre pied ce qui se fait de nos jours. Il ralenti le rythme de son film au lieu de faire des scènes vives. L’histoire se déroule au beau milieu d’une résidence pauvre où les habitants vivent très proche les uns des autres. Tout le monde pense connaître son voisin, mais ce n’est pas si simple. L’horreur la plus innommable se déroule sous leurs yeux.
Un couple enlève des jeunes filles en faisant croire à une fugue. Avant de les tuer ils leur font subir les pire atrocités. Vicky tente de survivre et d’échapper à ses bourreaux en s’immisçant dans leurs failles intimes.
Je pensais que c’était tiré d’un fait réel, mais pas du tout. Bien entendu le cinéaste s’est inspiré d’affaires réelles, mais aucune en particulier. Il pensait qu’il ne serait pas assez livre avec ses personnages pour créer son intrigue. Il dit aussi que les femmes tueuses dont il a lu les histoires n’avaient pas de remord. Ça fait froid dans le dos.
La scène finale m’a plu, dans le sens qu’il y avait Atmosphere de Joy Division, la voix caverneuse de Ian Curtis va comme un gant à cette situation.
Moralité, ne jamais monter dans la voiture d’inconnue (même avec une femme à bord), et ne pas désobéir à sa maman. Love hunters est un thriller réussi pour peu qu’on n’ait le cœur bien accroché.