Écrit par Christian Clavier et réalisé par le frère de ce dernier, Stéphane, ce film, sorti en 2003, n'est vraiment pas terrible mais pas aussi mauvais que certaines critiques assassines peuvent le laisser penser. Bon, d'un autre côté, j'avoue que je peine à être réellement objectif puisque j'adore Clavier. En effet, ce dernier peut jouer n'importe quel personnage (surtout dans les années 90), il parviendra toujours à me faire rire. C'est donc ici l'histoire d'un expert-comptable qui veut pimenter son séjour sur le Côte d'Azur à l'aide d'une prostituée. Mais cette dernière est mêlée à un tas de magouilles, notamment au vol d'un tableau. Bref, l’expert-comptable est évidemment mêlé à tout ça malgré lui. Et c'est un rôle qui va comme un gant à Clavier ! En même temps, il faut avouer qu'il a tendance à recycler son jeu de film en film et on retrouve ainsi ici le pauvre type un peu coincé dépassé par la situation. Même si c'est un jeu dont j'avoue ne pas me lasser, il faut tout de même avouer que le film peine à être captivant car il est bien pauvre ! Il est pauvre à la fois sur l'intrigue, qui n'est pas très riche, mais également sur les dialogues qui sont très paresseux, surtout venant de Clavier qui nous a habitué à bien mieux ; notamment lors de ses collaborations avec Jean-Marie Poiré. Le film peine ainsi à être un thriller (Clavier s'étant inspiré d'un bouquin policier) mais également une comédie, étant très moyen sur ces deux aspects. Néanmoins, le film n'est pas non plus trop désagréable à suivre. Effectivement, si on aime Clavier, ça aide, mais même sans ça, le film se laisse regarder sans trop d’ennui car le rythme reste assez soutenu. Concernant le casting, nous retrouvons, en dehors de Clavier donc, Julie Gayet, Eddy Mitchell et Arielle Dombasle qui ne jouent pas trop mal. "Lovely Rita, sainte patronne des cas désespérés" fait donc clairement partie des films oubliables dans la filmographie de Christian Clavier.