Adapté des mémoires de Amy Albany, la fille de Joe Albany, Low Down s’annonçait comme un DTV passionnant. Malheureusement, il est surtout trés long…
Joe Albany est un pianiste de jazz largement reconnu par la critique. Et il élève seul sa fille, sa femme étant parti bien longtemps avant, et pas pour de bonnes raisons. Et Joe Albany est un virtuose. Mais aussi un drogué qui bénéficie de l’aide de sa mére pour élever son enfant. Une fille qui observe tout ça de loin, qui aime son pére mais qui se demande si la vie de celui-ci justifie qu’il se détourne d’elle à ce point…
Le film dresse ainsi ainsi le sujet d’une relation pére-fille compliqué et de ce que peut entrainer l’entrée dans le « star-system » même quand il s’agit d’un milieu moins destructeur qu’Hollywood. Ici, la fille a toute l’occasion d’observer les petites gens autour d’elle, et de se poser des questions sur l’amour que son pére lui voue réellement.
Le soucis du film, qui bénéficie par ailleurs d’une trés belle photo dans le ton du film, retro et qui ne fait pas factice, tenant en son montage. Celui-ci enchaine des scénes sans chercher à vraiment dresser une histoire, ce qui entraîne un certain désintérêt et surtout une lenteur assez folle. Car en effet, malgré d’excellents interprètes, on s’ennuie rapidement et quand on constate qu’il dure 1H50, on se demande bien comment on va aller au bout. Pour autant, on ne regrette pas d’y être arrivé car, en soi, c’est intéressant, mais le film pêche par sa forme qui ne lui permet pas d’entrer au panthéon des films du genre…