Par moments, Luca (le dernier film de Disney-Pixar) donne l’impression de se diriger vers le trop familier et redouté film d’animation “sois toi-même”. Ce n’est pas qu’il s’agisse d’un mauvais message, mais plutôt de celui sur lequel les réalisateurs de films d’animation s’appuient trop souvent pour produire des distractions inoffensives pour les enfants et pouvoir dire qu’ils ont au moins essayé de donner une bonne leçon. Avant d’aller plus loin, je vous assure que Luca n’est jamais mauvais ou même médiocre, loin de là. Ce n’est pas non plus forcément un problème de rythme car après l’avoir terminé, le flux et la progression du récit sont naturels. Cependant, le troisième acte est nettement plus fort, plus riche et a une plus grande résonance émotionnelle (la magnifique partition de Dan Romer devrait rester une constante tout au long de la saison des prix, quand elle arrivera).
Critique en intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-luca-les-larmes-me-viennent-le-chant-des-sirenes/