Pas besoin de spectaculaire pour qu'un film suscite l'intérêt. Il suffit qu'il est du cœur. Justement, du cœur, Luca en a un énorme et il te l'offre le temps d'une petite heure et demie.
Luca est un film carte postale "animée" de vacances d'été où n'existe plus qu'instants de rêveries, lâcher prise dans un lieu tranquille avant un retour à la réalité.
Tout un tas de nostalgie, de souvenirs ressortent de cette histoire parlant de blessures profondes qui ne devraient jamais nous empêcher de vivre à fond notre vie.
Cette œuvre enfantine, naïve et simpliste a beaucoup de choses à dire.
C'est grâce à la profondeur des thématiques abordées, ses personnages " dont Machiavelli, ce chat, son regard et son grognement suspicieux valant à lui seul le visionnage", ses musiques, ses paysages dépaysants, sa culture Italienne qu'il surpasse ses prédécesseurs.
A l'inverse de Joe Gardner et Raya, je me suis retrouvé en Luca.
Je me sentais en osmose avec lui, passant de la vie sous-marine à la découverte de la vie en surface.
La curiosité, la mère surprotectrice, le côté rêveur peu sûr de lui causé par cette petite voix au fond de lui voyant le danger partout, l'envie de liberté, l'inventivité, la bienveillance, je me suis revu des années en arrière.
Raison supplémentaire pour laquelle ça a fait la différence avec les deux derniers Disney: Pixar nous sort de notre zone de confort en proposant une œuvre intimiste au style visuel se rapprochant des studios Aardman Animations.
Tout en parlant tolérance, différences, sacrifice de soi, Luca revient sur le thème de l'amitié.
Ce meilleur ami qui a détecté tout ton potentiel et t'aide à le sortir, ce meilleur ami en qui tu as une confiance si forte que tu peux tout lui confier.
Bravo à toute l'équipe.