Luck
5.8
Luck

Long-métrage d'animation de Peggy Holmes (2022)

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Boarf...


On sent qu'ils essaient de fair eun truc come Pixar, avec tout un univers à explorer, des thèmes adultes tout en gardant cette approche pour les enfants, ainsi tout le monde trouve son compte. Le problème vient surtout de cet univers qui n'est pas très bien conceptualisé : à plusieurs reprises on se pose des questions, notamment sur le fait qu'une seule pierre de chance et malchance suffise pour réparer le tout, ou encore que le contrôle des pièces soit si mauvais. Le récit regorge de facilités narratives. le côté malchance est très mal fichu dans le sens où dès le début en fait on se dit que l'héroïne a de la chance car c'est de la petite malchance et ça aurait pu être plus dramatique, quand par exemple son taster lui fait défaut et qu'elle est coincée dna sla salle de bain (la vraie malchance aurait été que l'appart prenne feu ou plus tard qu'elle se fasse virer de son job parce que sa poisse la rend incapable de faire quoi que ce soit).


Il y a aussi un gros trou. L'on découvre qu'il y a de la poudre de chance et de la poudre de malchance pour pouvoir distribuer l'une ou l'autre. Bon, déjà, bizarrement, la poudre de malchance resiste plus que la poudre de chance, on ne sait pas trop pourquoi... soit... ce qui est bizarre c'est que lorsque la chance n'est plus envoyée, ni la malchance non plus, cela revient au même qu'avoir de la malchance ! Comme si entre les deux il n'y avait rien. Mais du coup, à quoi sert la poudre de malchance ? L'on s'attristera aussi du monde des faiseurs de chance qui ressemble plus à une propagande pour la dictature et qui n'est jamais vraiment remis en cause ; les faiseurs de malchance ont l'air bien plus cool ; une idée qu'il aurait été intéressante de développer car en l'état on ne sait pas trop quoi faire : est-ce un sous-texte politique ? que fait-il en retenir au final ? Car on ne sait pas trop si les faiseurs de chance vont changer leur style de vie, on sait juste que les boss seront plus enclins à descendre au bar à cocktail...


La mise en scène n'est pas aussi merveilleuse que celle d'un pixar, il faut bien le dire. Il y a des idées visuelles intéressantes, notamment lorsqu'on découvre ces deux mondes magiques mais c'est surtout au niveau des attitudes que ça passe moins ; on sent l'idée de varier les expressions faciales et le langage corporel, en réaction à des événements, mais on dirait que les auteurs n'ont pas su aller au bout de l'animation qu'ils ont dû simplifier, du coup ça commence comme quelque chose de réaliste et puis ça prend un raccourci pour aller plus vite et donc le mouvement n'est pas aussi ample que ce que l'on aurait pensé. Ça manque un peu de détails et surtout les background sont complètement morts que ce soit les feuillage qui sont immobiles ou les 'figurants' au café qui bougent à peine sur leur chaise. Les couleurs restent correctes et l'on trouve queqlues textures sympas. La VF n'est pas top, l'actrice principale pour doubler l'héroïne a une voix trop plate, tire donc vers le bas tout le film.


Bref, pas extra ; bon j'ai quand même eu une larme parce que c'est automatique chez moi quand ça parle de famille (faudra que je consulte un psy), il y a des trucs qui tiennent la route quand même mais le tout est franchement moyen.



Fatpooper
5
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le 13 sept. 2022

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Fatpooper

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