get lucky comme dirait daft punk
Le problème avec le poker, c’est que tout se joue au mental et qu’il est bon d’être impassible.
C’est sûr que pour les daft punk ça ne devrait pas poser de problème, mais il ne me semble pas que ce soit autorisé de jouer avec un masque.
Pour Eric Bana ça ne pose pas de problème non plus: on lui demande de jouer un gars qui passe son temps à bluffer, et il essaie le brave. Sauf qu’on n’y croit pas.
Le film lui-même essaie de nous entuber en nous faisant croire qu’il a quelque chose à nous vendre, il commence très bien, puis il nous endort et quand il retourne son jeu, on se rend compte qu’il n’avait rien en poche.
Tout sonne factice, et quelque part ce n’est pas surprenant, on reste dans l’esprit las vegas, mais franchement est-ce qu’on avait besoin de deux heures pour ça?
Alors bien sûr il y a tout le côté psychologique du gosse qui veut exister par rapport à son père, du marasme affectif parce que notre accroc aux jeux est incapable de vivre sans tricher: franchement il y avait peut être un peu à creuser de ce côté.
Au lieu de ça on se plait à nous faire vivre un tournoi de poker: c’est bien mais quand on n’y connait rien, c’est parfois difficile de comprendre les risques pris ou non par les joueurs.
On va dire que c’est un film à éviter si on n’a pas les cartes en main pour comprendre le jeu.
Je viens de comprendre le titre du film, il s’adresse à ceux qui ne l’ont pas vu et qui sont lucky d’avoir gagné 2 heures de leur vie! Restez donc lucky les amis, n’y allez pas!