Lunatics : A Love Story par HENRI MESQUIDA

Si les effets spéciaux à petit budget peuvent être vus comme un atout car ils donnent à l’ensemble un côté expressionniste, tout comme la partition de jazz bancale, le tout est ennuyeux car il ne se passe pas grand-chose et il n’y a ni suspense ni tension.

L'histoire très mal structurée en devient agaçante. C'est censé être une romance, mais les personnages ne se rencontrent qu'à la 42e minute des 87 minutes. Ils ne sont ensemble à l’écran que pendant environ 20 % du film. Cela signifie également que l'histoire est racontée à partir de deux points de vue distincts, ce qui éloigne le spectateur et nécessite de dépenser beaucoup d'énergie pour parvenir à une forte identification avec l'un ou l'autre des personnages.

Les acteurs font un travail décent, il y a un brin d’humour que je veux bien croire volontaire…(les hallucinations récurrentes de Hank face à un trio de rap qui le tourmente un gag qui revient à deux reprises et s’étale sur 10 minutes).

Je constate que pour beaucoup c’est un film culte.

Après tout chacun ses trips.