Ce film inverse la vie et la mort. Un homme qui ne voit qu'un trou chez les femmes tombe amoureux pour la première fois, et c'est l'esprit d'un corps sans âme. Le film nous montre des scènes d'atrocités innommables présentées avec une gaieté qui n'a d'égal que leur horreur, rendant le spectacle insoutenable. À l'opposé de Gaspard Noé dans "Irréversible", cette fois Bouchitey nous montre l'enfer du point de vue du diable. Pour rester dans ce thème du contraste, la femme morte vit son enfer sur terre après sa mort.
Ensuite, le personnage rend le corps à la nature en laissant le cadavre en mer. Dans un dernier espoir, les vagues donnent l'impression que la morte se débat pour survivre, tandis que son amant la regarde dans sa seconde mort. Il est inerte, vide, triste et sans aucun sentiment ; le personnage est mort de l'intérieur. Pendant ce temps, le personnage de Simon l'observe au loin, vêtu d'un drap blanc sur la tête, comme pour dire que le fantôme de la vie l'attend. Dédé ne se débat pas contre l'eau, mais il atteint quand même la rive, comme s'il vivait sans le vouloir, à l'image de sa bien-aimée qui est morte sans le vouloir.