Mon Klapish chez les les traders
Bon pour une fois déjà l’insupportable mais obligatoire Romain Duris n’est pas du voyage. Le rôle principal échoie cette fois à Karine Viard, actrice qui peut être bonne quand elle ne se borne pas à être insupportable. Elle y incarne France une mère divorcée (France tu l’aime ou tu la quittes) de Dunkerque qui vient de se faire virer de son travail. Du coup elle tente de se suicider (parce qu’elle vient de se faire virer, pas parce qu’elle vit à Dunkerque , qu’on soit d’accord) . Du coup elle devient femme de ménage à Paris et se met au service d’un trader qui aime le pognon incarné par Gilles Lelouche (qui après Les Petits Mouchoirs et A bout Portant met son talent d’acteur au repos) un type pas sympa (parce que il est trader donc de droite donc il se fout des gens). Elle s’occupe donc de nettoyer son appart parisien super grand (vu la superficie et le quartier où il est situé, le loyer doit douiller, merci Century 21) Mais que se passe t’il donc dans ce film ? Ben pas grand chose ! Cedric Klapish, que je n’aime définitivement pas, nous montre un choc social entre une femme pauvre qui galère et un type qui gagne son pognon en foutant des gens dans la merde, on se prend donc d’une envie de faire comme Karine Viard dans le film c’est à dire de repasser ses chaussette plutôt que de nous servir en 1h30 un programme électoral du Parti Socialiste. La scène finale est d’ailleurs à mourir de rire avec les ouvriers secouant un car de police en gueulant « France, France ». Klapish veut une révolution des peuples ou les riches se font courir après en fin de film tel des Benny Hill lubriques.