Un Klapisch perdu et il faut bien l'avouer un peu perdant
Klapisch ne sait clairement pas où se situer et se perd régulièrement dans des scènes qui, il faut bien le dire, provoquent une certaine gêne chez le spectateur.
Il reste un formidable directeur d'acteurs, un réalisateur très au-dessus de la moyenne, mais s'attaque ici à un sujet qui le dépasse.
On peut comprendre cette volonté de sortir de ses propres sentiers battus, mais encore faut-il en être capable.
Mélange maladroit de comédie romantique et de drame social Loachien, ce Klapisch laisse des regrets énormes mais offre aussi par courts instants du vrai cinéma.
Et Karin Viard qui semble capable, une fois de plus, de savoir tout jouer, même des rôles impossibles.
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