mdr qui a fait ça ?

Film testamentaire de toute une génération de pisseuses écervelées élevées au grain, abreuvées de Beverly Hills et autres niaiseries, et dont le seul rêve était d'entretenir une relation secrète avec le héros de leur sitcom préférée. Génération dont Dolan fait manifestement partie et dont il extrait la substantifique moelle pour nous livrer ce rebus de pellicule tout droit sorti des heures les plus sombres des années 90. On a droit à absolument toutes les scènes les plus clichés qu'on est en droit d'attendre de ce genre de film. Du jeune protagoniste déçu par son héros, qui déchire tous les posters de sa chambre, à la scène du vieux sage sorti de nulle part qui vient te faire des leçons de philo pendant que tu bouffes dans une arrière-cuisine, en passant par le gamin de 10 ans qui dit ses quatre vérités à sa mère comme si c'était Dupont-Moretti qui plaidait pour Cahuzac, rien n'est épargné. Le tout bien évidemment servi à la sauce Dolan, c'est à dire avec des filtres Instagram hideux et sa playlist Spotify en mode aléatoire.

Je passe toutes les incohérences, le scénario qui occulte totalement le semblant d'intérêt de son pitch de base pour se concentrer sur des trucs inintéressant qu'il rend en plus inutilement complexes, les personnages qui servent de marionnettes ventriloques à Dolan pour pousser des coups de gueule grossiers et tout un tas de trucs qui te font regretter ta curiosité morbide.

Stoppez moi cette fraude.