Machine Gun (Machine Gun Preacher) est un semi biopic réalisé par Marc Forster, écrit par Jason Keller d’après les mémoires de Sam Childers (joué par un très bon Gérard Butler) un homme assez malsain était un dealer de drogues et suivait le mode de vie des motards "Hells Angels", jusqu'en 1992 où son pasteur lui prophétisa qu'il irait en Afrique.... Sur ce il se rend dans le Soudan du Sud, pour construire un orphelinat... avec l'aide d'un soldat Ougandais nommé Deng (joué par Souleymane Sy Savane.. remarquable)... avec lequel, il mène des raids armés en coopération avec l'armée populaire de libération du Soudan pour préserver les enfants contre les atrocités commises par l'Armée de résistance du Seigneur... tout en délaissant (dans le film... car dans la réalité son épouse l'a accompagnée.. et ils ont fondés "The Angels of East Africa", un village qui héberge et instruit plus de trois cent enfants en 1998) plus ou moins sa mère Daisy (jouée par Kathy Baker), sa femme Lynn (jouée par le lumineuse Michelle Monaghan), sa fille Paige (jouée (adolescente) par Madeline Carroll) et son meilleur ami Donnie (joué par Michael Shannon) un Biker junkie... Mais diable, comment un tel film n'est pas sorti en salles, en France, alors qu'on subi des produits comme Que justice soit faite de F. Gary Gray, La Chute de la Maison Blanche d'Antoine Fuqua, La Chute de Londres de Babak Najafi ou le Gods of Egypt du scientologue Alex Proyas avec le même Gérard Butler... qui malgré ses défauts (des ellipses malvenu)... est l'un des long métrage les plus défendable de l'acteur de ces dernières années... le plus intéressant de sa carriere (peut être car certain vont cité le 300 de Zack Snyder) qui dans le fond ouvre les yeux sur un sujet grave et amène à réfléchir un peu sur soi même au travers de l’évolution d’un personnage qu’on aurait pu qualifier de salaud (un dealer et gangster notoire raciste)... que la religion (et surtout sa femme et sa fille) remettent dans le droit chemin... et qui se retrouve confronté à l’horreur de la situation inhérente à la guerre civile déchirant d'un pays le Soudan ou il devient le « White Preacher »... Gérard Butler qui malgré mon appréhension de départ (vu ses films précédents et suivants), donne a son personnage toute l’animalité dont il a besoin pour exister sur l’écran.... mais aussi son humanité... car l’acteur réussi à naviguer sans cesse d’un extrême à l’autre... il est aussi détestable que fascinant,
Sortie dans une indifférence assez flagrante et ne bénéficiant pas forcément de la couverture qu’il mérite pour sa sortie en DVD, le film de Marc Forster se montre définitivement utile et devient un exemple de cinéma utile qui dépasse le simple statut de film d'action... ce qui donne un biopic assez fascinant a voir et a découvrir.