Premier film de la nuit excentrique 2015, Mad Foxes a fait honneur à son statut. Le pich : on pourrait penser à une vague histoire de rape and revenge, si le personnage principal n'oubliait pas la victime au bout d'un quart d'heure... Ce personnage principal s'appelle... Hal. C'est sans doute le pire hommage à Kubrick, à jamais et pour toujours.
Tout commence en boîte de nuit. Le "héros" (je mets des guillemets exprès) a décidé de faire boire une jeune fille tout juste majeure pour ensuite profiter d'elle et lui faire perdre sa vertu. Manque de bol, une bande de "bikers" (les motos font 50 centimètres cube maximum) les agressent et violent la fille. Pour se venger... Hal appelle ses copains karatékas et leur demande d'aller foutre une rouste aux "bikers", pendant que lui... Reste bien planqué derrière ! Plutôt que d'aller au charbon, non, il attend tranquillou que ses potes fassent le job ! Les potes en question n'étant pas des enfants de chœur, ils en profitent pour guérir définitivement le chef des bikers, qui ne souffrira plus jamais de priapisme...
Après quoi, Hal rend une petite visite de courtoisie à sa copine à l'hosto, puis... Il l'oublie ! On est à 1/3 du film et on ne verra plus sa tronche ! A la place, il emballe une auto-stoppeuse, et l'emmène direct chez ses parents pour faire les présentations... Ben voyons ! Après une démonstration de chasse à courre dans un champ de patates au milieu des HLM, prétexte à quelques plans culs (faut pas chercher) et quelques cabrioles dans une baignoire à l'eau plus que douteuse, les bikers reviennent, font un massacre, et tout le monde meurt. END.
Un film à voir, vous l'aurez compris, pour le jeu de son acteur principal, José Gras, à peu près aussi expressif qu'une moule dans une paella, pour son scénario écrit sous lexomil, et surtout, surtout, pour ses méchants biker en mobylettes, qui ont la pudeur et le bon goût de ne porter les croix gammées que dans les scènes tournées en intérieur...