L'équipée très sauvage

Vu pour la deuxième fois.

Ce qui marque dans ce film c'est son coté abrupt et, bien que l'on se trouve dans une Australie imaginaire il y a un aspect réaliste qui ressort. Le coté western motorisé préfigure le deuxième volet, les archétypes s'apparentant à la bande de hors-la-loi et aux shériffs.

C'est la loi du plus fort (ou du plus fou) qui domine ici et en effet, il semble qu'il n'y ait plus de règles ; et donc plus de société. Les hors-la-loi ne se contente pas de tuer puisque la cruauté les anime également. La police n'est d'ailleurs pas en reste pour ce qui est de la violence et de la réponse qu'elle apporte. Certains policier sont d'ailleurs assez sidérants, leur chef en tête.

La famille de Max est le seul îlot paisible au milieu de ce chaos. On assiste d'ailleurs au basculement progressif de ce dernier vers la sauvagerie au gré des évènements dont sera victime son entourage. Il y laissera aussi son humanité.

Au niveau de la forme, c'est rondement mené et la tension est extrême. Les personnages évoluent entre le vent du désert et le bruit des moteurs.

Les acteurs sont convaincants et le chef de bande assez impressionnant.

On sent que les moyens étaient limités mais ce n'est pas dommageable. Au contraire, cela confère à ce film une authenticité.