Dans un univers post apocalyptique, le tyran Immortal Joe dirige la Citadelle, un refuge où il distribue de l’eau fraîche à ses milliers de fidèles. IJ est servie par ses fidèles soldats (War Boys) et dispose de son petit harem d’esclaves sexuelles. Mad Max se fait capturer par ces War Boys qui le ramène à la Citadelle afin de démembrer sa voiture et de se servir de lui comme réserve de sang pour les transfusion (tombe bien, Max est O négatif). Et tout est bouleversé quand, l’imperator (plus ou moins un général) Furiosa trahit IJ en s’enfuyant avec ses 5 femmes préférées…
On se retrouve donc avec un road movie. Max étant embarqué malgrés lui en tant que simple réserve à sang au début avant qu’il ne s’échappe pour rejoindre Furiosa. Le film ne souffre d’aucun temps mort et l’action carbure. Peu de rebondissement il est vrai, mais le tout s’enchaine à une vitesse et avec une fluidité d’une efficacité rare. On ne voit pas le temps passer.
Esthétiquement le film est grande réussite. Pas de ruines de bâtiments / monuments post apocalyptique, juste un immense désert de sable. C’est au milieu de ce décor désertique que roule plein gaz les véhicules totalement fou de Mad Max. Assemblage plus ou moins improbable de vieilles caisses américaines (piochant avec plaisir dans les années 60/70) avec de gros moteurs sur des châssis plus ou moins surélevés. Le tout armée de pic, mitrailleuse, grappin, perche… Des véhicules déjantés, pour certains très massif comme ces chariots de guerre qui font des poids lourds moderner de petites voiturettes. Et que dire de cette espèce de scène roulante bourrée d’enceintes avec son joueur de hardrock ??? Ce qui nous amène à la bande son diaboliquement bien rythmé et avec un penchant hardrock.
Le casting est très bien choisi.Tom Hardy reprends très bien le rôle de Mel Gibson dans la trilogie originale. Charlize Theron, qui n’a pas hésité à se raser le crâne, fait une très bonne imperator déterminée. Quand à Nicholas Hoult, que dire ??? Son interprétation de Nux résume à elle seul tout l’esprit fou de l’univers Mad Max !!!
Terminons par la 3D. Si les effets de projection sont distillé avec parcimonie mais avec une total maîtrise, concernantla gestion de la profondeur c’est démentielle. La sensation de profondeur est en effet de très haut vol, donnant à ces paysage désertique une impression d’immensité… une vraie petite démo technique. La profondeur renforce également le côté fou du road movie avec ces différents engins apocalyptiques de différentes tailles taillant la route au milieu de nuages de sable. Une 3D maîtrisée apportant un plus à l’aspect démentiel du film… Et dire que ce n’est que de la 3D convertis post-prod !!!