On pouvait reprocher aux opus précédants un manque de peps, quelques longueurs de ci de là. Ce dernier volet c'est du bruit, de la fureur, de la taule froissée, de la vierges effarouchées en veux tu en voilà, des monstres. Des images superbes, une Charlize Theron méconnaissable, un max qui n'a rien à voir avec les précédant : celui là est vraiment cinglé! Un monde apocalyptique dans la lignée de La route mais avec des tons plus chauds contexte oblige, ou l'on vénère non plus Dieu ou je ne sais quelle autre personnification mais les V8, le lait maternelle, l'essence et l'eau. Un monde de fureur, de sable, de sang sur la taule brulée par le soleil. Un monde ou l'espoir est un leurre et la folie la norme, ou on étripe à tous va sous les bruits de la guitare électrique. Mad max s'est construit un univers qui ne cesse de s'enrichir de se préciser à chacun des volets, et ou l'on ne peut que constater la dépravation progressive du héro qui semblait tant avoir la tête sur les épaules au premier opus et qui au fur et à mesure, s'enfonce dans la folie, se fond dans la masse de la folie quitte même à dépasser celle des autres. La musique est juste géniale: le mec qui joue de la guitare pendant les assauts: c'est vraiment une tuerie! Le feu qui sort de celle ci aussi. Même les corps se transforment petits à petits en machine a t'on l'impression comme la folie s'empare des corps petit à petit. Car seule la folie peut combattre la folie et exploser dans un concert de folie furieuse qu'est le film en tant que tel.