Ce film est génial. Voila c’ést la fin de ma critique.
Plus sérieusement, Park-Chan Wook maîtrise son film. Tout d'abord la division en différend chapitre permet de structurer le récit autour de chaque personnage, car un chapitre correspond à un personnage (un peu comme Tarantino et ses Huit Salopards). Dans le premier, on suit Sookee, la servante de Mademoiselle, mais qui est en fait là pour la convaincre d’épouser le Comte. Dans le deuxième, on revient sur l'enfance de Mademoiselle. Et dans le troisième et dernier chapitre, on suit les déboires du Comte.
Le scénario de ce film est complètement dingue. Il va de révélation en révélation (a coté Shyamalan, c'est du pipi de chat), on comprends bien qu'il se passe un truc de pas nette dans cette histoire, et on voudrais bien savoir ce que c'est, justement, quitte a parfois en être un peu dégoutté et beaucoup surpris.
Ce film n'existerais pas sans ses acteurs qui sont tous absolument parfait, en plus d’être beaux. De plus ils n'ont presque joué dans aucun autre film. Mention spécial à l'oncle à moitié fou (interprété par Cho Jin-Woong), à la langue noir, qui vaut son pesant de cacahuète.
Et enfin l'un des point les plus important du film: sa photographie. Avec des plans digne des tableau de grand peintre (je suis sur que le réalisateur s'est inspiré de certain tableau pour l'ambiance du film), des travellings à couper le souffle, ou encore des contres-plongés total, tout est parfait. Avec la lumière, on remarque la séparation des personnages (je ne vais pas dire qui, quoi, pourquoi, pour garder la surprise) qui sont dans une ambiance de couleurs chaudes et d'autres dans des couleurs froides, tout cela est lié a leurs états esprits.