Park Chan Wook, ne nous habituant qu'à la surprise perpétuelle devant ses chefs d'oeuvres,
Semble toujours refuser de s'enterrer dans des films de genre,
Mais continue à produire des bijoux à destination de l'éternité.
Nous nous situons ici probablement dans le paroxysme de la réunion des sens,
Où l'esthétique atteint d'abord la perfection, que ce soit dans les plans, la froideur et la beauté du manoir dans lequel l'histoire prend place, et le monde asiatique si poétisé,
Des effets de mise en situation lors des scènes de lecture, qui tiennent du génie cinéastique,
Suivit d'un jeu de flashback dans la poursuite de l'énigme parfaitement maitrisé (bien mieux que dans memento par exemple.
Dans la violence de l'amour qui nait et brûle surpuissamment entre Mademoiselle et la servante.
Enfin dans le thème de la vengeance, que Park Chan Wook nous décrit encore avec force et même folie dans ce nouveau volet.
S'allie à tout cela un compositeur de génie, dont les oeuvres originales sont parfaitement adaptées au film, et le film semble parfois même adapté aux compositions.
Un véritable orgasme des sens, du coeur.