Sans aucune idée de ce qui m’attendait je me suis lancé dans Mademoiselle cette après-midi.
Park Chan-wook m’a récemment faite vibrer avec Décision To leave mais aujourd’hui il m’a coupé le souffle avec Mademoiselle, le rythme soutenu m’a gardé en haleine tout le long, j’ai trouvé le découpage du film agréablement bien géré et malgré un récit qui n’est pas si simple, Park Chan-Wook réussis à mener à bien son intrigue sans nous perdre mais en restant surprenant.
Sur un fond d’érotisme nous sommes transportés parmi les faux semblants et manipulations de chacun qui s’entrecoupent.
Seulement au-delà des mensonges, l’amour va prendre l’ascendant et construire une nouvelle alliance qui nous est présentée à travers trois parties bien distinctes habilement engoncées nous permettant de ne pas nous laisser dans l’incompréhension des motivations de chacun et de développer correctement les portraits principaux de nos trois arnaqueurs.
L’esthétique n’est pas en reste elle aussi finement réfléchie pour être parfaitement transporté au travers de cet univers parsemé de sensualité. Un côté très plastique qui m’a beaucoup plu.
Pour moi Park Chan-wook n’en met pas une à côté avec ce film, c’est beau, puissant tout en étant nuancé.
On contemple et on est tenu en haleine à travers l’histoire très bien ficelée de ces deux femmes fortes qui sont prêtes à se battre ensemble pour leur liberté.
Le film fini je me suis retrouvée pantelante et sans aucun sentiment de manque pour que je sois comblée de cette réalisation.
Indéniablement bien menée du début à la fin.