Pénélope Cruz est photographe, le matin elle mange de la tomate elle vit a Madrid et elle couche avec un homme, Arturo qui est archéologue judiciaire. Elle tombe en cloque d’arturo et se retrouve seule. Quand elle va accoucher elle rencontre Ana, adolescente qui va aussi accoucher, sa mère est une actrice égoïste avec des lunettes aux verres fumés. Ana aussi est seule y’a pas de papa. Pénélope Cruz est pas totalement seule vu que sa meilleure amie qui vient l’encourager pour accoucher c’est Rosy de Palma. Les deux femmes accouchent le même jour et bien sûr on le comprend dès la première scène à l’hosto : c’est « la vie est un long fleuve tranquille » à Madrid ! En plus Pénélope Cruz nous apprend à faire la tortilla.
On avait quitté Pedro Almodovar en pleine douleur et gloire qui nous montrait un réalisateur déprimé avec un peu une vie de merde, on le retrouve à filmer des nourrissons. J’ai adoré ( c’est une constante avec Almodovar je le répète à chaque fois : il n’existe pas meilleur que lui pour faire des portraits de femmes et il les aime tellement les femmes) il y a cette l’histoire d’Ana et Pénélope Cruz, leurs filles, la recherche de la vérité. Mais la recherche de la vérité en Espagne c’est aussi retrouver les gens morts dans les fosses communes au temps de franco, ça tombe bien la famille de Pénélope Cruz veut savoir ce qui est arrivé au pépé. Pedro il cause du début de vie avec la maternité et il cause en même temps de la mort, bien sûr y’aura une romance entre femmes sinon c’est pas Almodovar et on lui dirait que tal ? Un drame intime un drame national, un très bon cru.