Tuer le père...
Délibérément annoncé comme une inspiration du film Footnote sur la relation père fils, Maestro(s) s'affiche comme un drame, plus une comédie familiale d'ailleurs, qui permet au fils de s'affranchir...
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le 14 déc. 2022
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Le film réalisé par Bruno Chiche suit la relation complexe entre un père, joué par Pierre Arditi, et son fils, incarné par Yvan Attal, tous deux chefs d'orchestre. La tension entre les deux hommes découle d'un quiproquo : La Scala confond les deux, pensant avoir appelé le père alors que c’était le fils qui avait été choisi. Lorsque l'erreur est rectifiée par La Scala, cela crée un tournant dans leur relation.
Le fils, pour sa part, a un enfant, et il s'efforce de ne pas reproduire les mêmes erreurs que son propre père. À la fin du film, les deux hommes parviennent à une réconciliation symbolique en dirigeant ensemble "Les Noces de Figaro" à La Scala, dans une scène qui, bien qu’ayant un aspect cathartique, semble peu crédible d’un point de vue artistique. La fin, marquée par une ovation à Milan, montre néanmoins la nouvelle coopération entre le père et le fils, suggérant une réconciliation et un travail d’équipe retrouvé.
Cependant, le film souffre de nombreux clichés et manque de surprises. Les personnages semblent figés dans des archétypes, et les incohérences scénaristiques et les moments surjoués rendent l’ensemble difficilement crédible. La romance et la réconciliation sont présentes, mais le manque d'imprévus et de profondeur émotionnelle donne un film assez prévisible et peu captivant, malgré la beauté de certaines scènes musicales.
Créée
le 12 janv. 2025
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