A la suite d'un quiproquo, un riche américain demande au propriétaire d'un vieux rafiot, le Maggie, d'effectuer le transport de marchandises précieuses vers une ile d’Écosse.
Le film est non seulement une sympathique comédie, mais également un chant d'amour de son réalisateur, Alexander Mackendrick, à ce beau pays qui est l’Écosse, où le temps semble autant dilué que l'alcool qui boivent, mais où il y a un fort esprit de camaraderie et de courage, en particulier face à ce bateau qui prend l'eau de toutes parts et dont se demande comment il flotte encore, ce qui stupéfie aussi les membres de l'équipage hauts en couleurs.
C'est également une critique contre le capitalisme américain, incarné ici par Paul Douglas, pour qui le temps est de l'argent, mais traité de manière assez légère. En tout cas, par la grâce de la mise en scène, et évitant autant que possible les clichés, le film donne envie d'aller voir ce beau pays.