Il semblerait qu'il s'agisse d'une pièce mise en scène par Michel Roux. J'avoue ma déception. La pièce est vampirisée par Jean Lefebvre. Je doute que Roux soit responsable. Il est bien connu que Lefebvre au sommet de sa gloire théâtrale, estimait qu'il pouvait faire absolument ce qu'il voulait sur scène. Je me rappelle en effet que ses apartés au public étaient récurrents. Le public en redemandait. Mais quand c'est continu, systématique, cela casse le rythme de la comédie qui apparait lourdaude, un poil asphyxiée, phagocytée par les grimaces et "blagues dans le coin" de l'acteur principal.
Autour de lui s'agite tout un petit monde qui doit suivre avec plus ou moins de bonheur. Je plains les filles, aux rôles très réduits de poupées couineuses. A l'époque, ce genre plaisait beaucoup. Aujourd'hui, la pièce aurait du mal à être tenue telle quelle je suppose. Lefebvre passe son temps à tâter du nichon et du cul de ces donzelles objétisées sous le rire complice de tout le monde : impossible de nos jours. Si encore c'était porté par un texte et des situations drôles... même pas. La pièce n'est pas très fraiche, ni bien écrite. C'est poussif et ennuyeux parfois. Pas de surprises. Pas de rythme.
Reste le plaisir de revoir des comédiennes que je ne vois plus quant à moi. Mais le plaisir est court. C'est très bof. Ou beauf.