Un retour sur les violences et tabous du proxénétisme des années 1800 à partir du procès en 1906 d'une tenancière de maison close à Vienne (mais pas en France)...
"Y'a pourtant pas d'mal à s'faire du bien" disait la chanson...
L'affiche est "al-lait-chante" de par sont thème, pas par la tronche de celle qui joue le rôle de Régine Riehl, la mère maquerelle d'une maison de complaisance autrichienne, aux hôtesses accueillantes et réconfortantes pour messieurs en manque d'affection sexuelle ...
L'une d'elles contrainte de se livrer aux travaux forcés de l'amour tarifé depuis l'âge de seize ans, va se confier à un journaliste, qui va révéler toute cette organisation connue mais passée sous silence bien que contrôlée par la Police...
Un temps où la virginité dans ce métier n'était pas appréciée des professionnelles de l'amour.
Le début de la fin pour les maisons arborant sous le porche de leur entrée une lanterne rouge, arrêtant les messieurs avides de plaisir charnels qui se refilaient ,sous le manteau, les adresses plus ou moins secrètes...
Il me semble avoir déjà vu ce film pourtant signalé par Arte "inédit"... Mais je vais le revoir.
C'est en 2024 la dernière réalisation en date pour la télévision de l'autrichien Stefan Ludwig qui les scénarise parfois après :
- "Auguste : l'empire entre guerre et paix" (2022)
- "Prisonnier des Vikings" (2021)
- "Sissi, la douleur et la liberté (2021)
Ne vous attendez à rien de bien exceptionnel, et pas du tout exhibitionniste comme le titre pourrait le laisser à penser ! (espérer ?)
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. Arte le 10 et 16.09.2024