Avant d'en dire du mal, disons au moins ce qui est bien : le Major Grom est un bon film d'action.
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Doté d'un visuel efficace et d'un scenario sans surprise mais convaincant, il offre un vrai spectacle divertissant. Ceux qui ont aimé les Sherlock Holmes de Guy Ritchie ne seront pas dépaysé tant le film semble s'y référencer plusieurs fois.
Vous y trouverez même quelques trouvailles visuelles plaisante sans révolutionner pour autant le genre.
Cependant, Major Grom est un film aussi très problématique.
D'abord il dépeint une Russie de carte postale, surement du au cahier des charges exigé par Netflix, le financeur du film. C'est fou comme Saint Pétersbourg ressemble à New York, de ses rues en carton pate à son commissariat tout droit sortie de New York Police Judiciaire.
Mais le pire est à venir... Major Grom est un vrai film de droite ou le méchant est celui qui prone la liberté d'expression et encourage le peuple à se soulever contre le système corrompu particulièrement par l'argent. Reste qu'à la fin, c'est la police qui gagne avec l'aide des supporters du Zenith Saint Pétersbourg. Le Zenith me direz vous ? Et bien oui, car face à la racaille anarchiste, ce sont ses valeureux supporters qui arrivent en rempart. Cela n'est pas étonnant dans la mesure ou au moment ou j'écris ces lignes, ils sont malgré la guerre en Ukraine, à un point d'être leader d'automne. Tout cela grâce au grand Serguei Semak qui les a déjà mené à deux titre en 2019 et 2021. Armé de leur paire d'attaquant Artem Zyuba et Claudihno, nul doute qu'il devrait finir encore au top.
Bref tout ça pour dire, que Major Grom est le genre de film à l'image lissé mais au message clairement pas top.
Comme on dit dans le jargon, un film que Eric ciotti pourrait apprécier, et que Valérie pécresse va prétendre avoir vu.