Un hommage à l’âge d’or d’Hollywood, au romantisme classique.

Le scénariste-réalisateur Sam Levinson, fils du célèbre cinéaste Barry Levinson et showrunner de HBO Euphoria, n’est certainement pas étranger au fait de repousser les limites et de s’attaquer à des sujets avec lesquels d’autres dans l’industrie n’oseraient pas travailler. Pensez simplement à sa comédie noire controversée Assassination Nation de 2018, qui a habilement brisé une série de questions brûlantes entourant les médias sociaux, le sexting et le suicide sans jamais cesser de donner au public une pause de quelque sorte que ce soit, les forçant à affronter la cruauté du 21ème siècle. Ou analysez Euphoria susmentionnée et largement admirée, un mélodrame pour adolescents que beaucoup ont décrié pour son approche abrasive de la représentation des adolescents de notre époque, sans jamais renoncer à leur sexualité ou à leur toxicomanie. Aimez ou détestez ses tendances stylistiques singulièrement pointues, on ne peut nier que Levinson capte véritablement les griefs de la génération Z, peut-être mieux que n’importe quel auteur du moment. Plus important encore, quelles que soient les difficultés qu’il présente dans son art, il ne se transforme jamais en une simple « valeur de choc », chaque expérience exposée à l’écran est l’histoire authentique d’un individu, finalement racontée sans un éclat artificiel « hollywoodien », et cet engagement à la franchise est plus présent que jamais dans son troisième long métrage, Malcolm & Marie.

Critique disponible en intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-malcom-marie-un-hommage-a-lage-dor-dhollywood-au-romantisme-classique/