Pâtes à la carbonara
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Je crois que je suis tombé sous le charme de Zendaya après avoir vu Euphoria. C'était donc une immense joie de la retrouver sous la caméra de Sam Levinson accompagné par ni plus ni moins que John David Washington (dernière coqueluche de Nolan attention).
Dans ce long-métrage, le fils du grand Denzel incarne un jeune réalisateur qui rentre chez lui avec sa femme après une cérémonie de remise des prix où il est reparti grand gagnant de la soirée. Le film va donc se dérouler en huit-clos dans une immense baraque en bord de mer. D'un côté, fierté et égoïsme et de l'autre jalousie et reproches, justifiés mais je ne dévoilerai pas plus l'intrigue pour les curieux.
En apparence plutôt sobre du à un noir et blanc très affirmé, le film se veut finalement assez riche en idées. Beaucoup de plans sur les visages allant du cadre moyen au très gros plan, plans large et fixe très théâtral... Sans devenir une révolution esthétique, Levinson arrive à combiner élégance et sobriété, le noir et blanc aidant beaucoup.
Les acteurs sont notamment au sommet de leur forme et il fait bien plaisir de les retrouver dans des rôles à leur juste valeur au lieu du dernier blockbuster à la mode. Chacun incarne la moitié d’un couple divisé toutefois pas totalement brisé, leur performance étant criante de vérité, quiconque ayant déjà était en couple pourra s’identifier aux deux personnages que ce soit dans les scènes d’engueulade mais aussi de rapprochement plus intime, le film se présente donc comme une sorte de représentation du couple lambda, ses hauts et ses bas et avant tout son côté je-t’aime-moi-non-plus.
Le gros point fort du film sera évidemment selon moi le charme de Zendaya ainsi que la très bonne performance de John David Washington, terriblement efficace.
Une belle révélation pour cette bobine tournée en pleine période de confinement suite à l'arrêt de tournage de la saison 2 d’Euphoria. En partie autobiographique, Sam Levinson nous livre un petit bijou à retrouver sur Netflix.
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Créée
le 2 avr. 2021
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