C’est l’occasion de rappeler combien Keaton pouvait se renouveler dans ses enjeux – malgré l’évidente récurrence du garçon maladroit, acrobate et finalement chanceux – et surtout dans sa mise en scène choisissant ici et à l’instar de One week, un lieu unique : un entrepôt de forgeron dévoué aux chevaux autant qu’aux autos. Keaton aka Malec (pour nous, français) y campe un assistant de forgeron qui cultive les malchances et les bévues, éclabousse le cheval (qu’il doit seulement ferrer) d’huile de vidange, détruit à petit feu une Rolls Royce qu’il devait à peine réparer. Une deuxième fois, Mal St Clair remplace Eddie Cline. On est dans le slapstick pur et ça fonctionne à merveille.