Andy Sidaris ou l'art de montrer des nichons sans aucune raison. Pour ceux qui le savent pas, ce réalisateur est spécialiste de ce genre de film : de l'action et des nichons (Piège mortel à Haway, Savage Beach...).
Au départ, le film nous parle d'un commerce illégal d'ordinateur et d'espionnage informatique. Mais l'enquête qui va avoir lieu concerne un gars qui fait du chantage auprès de demoiselles grâce à des photos et vidéo d'elles pendant qu'il leur fait l'amour. Du coup, on ne sait pas vraiment de quoi parle le film. A la toute fin, le détective tente d'expliquer tout ce qu'il s'est passé en faisant le lien entre les deux affaires, genre Columbo. Ce lien si j'ai bien compris est dû au stricte hasard.
Mais à vrai dire, on s'en fiche un peu à ce stade de comprendre le pourquoi du parce que, et pour une raison simple : tout ceci n'est qu'un prétexte pour montrer des femmes à poil. Or à la fin du film, on les a déjà toutes vues à poil ces femmes, on n'en attend plus rien.
Et côté nichons, le réalisateur ne fout pas de notre gueule. Des seins en veux-tu en voilà : des gros, des petits, des pointus, des bien ronds, des fermes... y'en a pour tout les goûts. Les personnages féminins n'ont qu'une envie : baiser. C'est tellement décomplexé et gratuit que ça en devient profondément débile. Pour le détective, l'enquête prend une tournure de parcours du combattant sexuel. Au bout d'un moment, l'intérêt ne se porte plus sur cette enquête mais on se surprend à tenter de deviner la forme des prochaines mamelles qui apparaitront. C'est dire le niveau.
Ce qui pousse l'oeuvre vers le côté nanar de la Force, c'est tout ce qui entoure ces plans-nichons : les personnages, les dialogues, les scènes, l'écriture. Ce film est inutile, bête, plein de conneries.