Un riche playboy (et accessoirement détective privé) enquête sur des transactions douteuses entre les États-Unis et la Russie, sur fond de trafic informatique. Cody va devoir enquêter, tout en usant ses de ses charmes, n’hésitant pas un seul instant à faire tomber sa chemise pour démêler le vrai du faux…
Andy Sidaris reste égal à lui-même, fidèle à ses bonnes vieilles habitudes (à en voir sa filmographie), au cœur d’un scénario abracadabrantesque où rien ne va. On y retrouve pêle-mêle un polar façon Hercule Poirot sur fond de relations américano/russe, des courses de voitures, des rednecks, des yachts, de la musique country et du banjo, un travesti, un majordome bodybuildé et d’innombrable femmes dévêtues.
Un patchwork improbable où pendant plus de 90min, comme à son habitude, le réalisateur a la main lourde (très très lourde) sur les femmes nues. Des nichons, des boobs, des lolos, des paires de loches en veux-tu en voilà, il y a tellement de nibards que l’on finit par voir trouble à la fin du film. C’est bien simple, tout est prétexte pour qu’il y ait des plans boobs toutes les 5min (à croire que Sidaris ne croyait tellement pas en son film, qu’il s’est senti obligé de foutre des femmes à poil pour s’assurer que le public masculin (sa cible principale) reste jusqu’à la fin). Sous la douche, à la piscine, dans la chambre, dans la voiture, dans la rue, en soirée, … bref il y en a pour tous les goûts, les vicieux et les fans de la première heure de Sybil Danning (Les anges du mal - 1983) devraient sans le moindre mal être rassasiés.
Comme bien souvent avec Sidaris, le scénario est relégué à la seconde place, au profit de plans topless d’actrices à fortes poitrines (ou qui ont la faculté de se dévêtir sans trop se poser de question), à l’image de son film suivant : Piège mortel à Hawai (1987) où les plans totalement gratuits de femmes dévêtues y sont légion. Si les mecs seront servis, que les nanas se rassurent, le playboy / enquêteur est lui aussi plutôt bien monté (torse-poil et pecs à l’air, jamais avare pour prendre sa douche tout habillé). Les clins d’œil graveleux sont monnaie courante et on apprécie la façon avec laquelle l’héroïne parvient à se sauver de toutes les mauvaises situations, je vous le donne en mille : en montrant ses nichons ! (que faire face à un homme armé qui vous menace ? Montrez vos nichons. Que faire pour maximiser vos chances en autostop ? Montrez vos nichons).
Malibu Express (1985) est l’archétype du nanar, c’est littéralement mauvais, entre l’absence totale de scénario, la narration absurde du héros, ce montage charcuté à la truelle et cette VF totalement désuète, on se régale ! Sans parler de la fin du film, pseudo twist ending qui n’a qu’un seul but, faire du remplissage alors que l’on n’a qu’une hâte, que le film daigne enfin se terminer.
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« Qu’est-ce que vous diriez de voir ça dans la gazette des PD ? »
« J’ai déjà vu ton engin, il est magnifique. »
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