Déjà, en cherchant très peu, on s'aperçoit que le réalisateur ayant commis ce film consternant est déjà en état de récidive, ayant collaboré à la tristement, sinistrement réputée série des "meurtres à..." Ces deux seuls mots d'introduction suffisaient du reste à détourner le choix de l'honnête téléspectateur du service public, et des budgets publicitaires afférents et liés à l'audience ! Place donc à des détournements de titre comme ici... Le fond reste le même si la forme change...
Ce film (enfin réputé tel) est mou, prétentieux, et ennuyeux à mourir, ceci pour abréger les souffrances de la lecture d'une liste qui pourrait être trop longue... Celles que j'ai ressenties à subir ce navet suffisent !
Aucune recherche dans les plans, des erreurs de français dans le casting (pas étonnant avec tous ces anglicismes) de mauvaises prises de vues.... bref, on ne cherche qu'à meubler un script manquant de travail et probablement à vils coûts ! Passons sous silence l'atroce musique tarte de François Staal, l'abus délibéré du piano comme pour faire noble de la musique classique....on ne rentre qu'à reculons dans cette histoire qu'aucun distributeur sérieux ne se serait laissé aller à porter sur grand écran et dans des salles....
Ici donc, comme maman le film semble lui aussi avoir déjà disparu des mémoires du téléspectateur, comme du catalogue de SC d'ailleurs...
Pourtant, c'était clair : les deux Claire du casting m'avaient alléché... Deux bonnes comédiennes que j'aime habituellement. Seulement avec des rôles aussi peu crédibles, des dialogues aussi plats, elles ne pouvaient pas faire grand chose pour intéresser le téléspectateur malgré leur talent. Tout juste bon pour ceux qui regardent assidûment "Un si grand soleil"... sur le même service public !
Drôle de choix aussi que d'avoir retrouvé Nicole Calfan (1947- ----) qui fait "des ménages" et ne convainc pas plus aujourd'hui qu'hier ! Copinage ? On aurait dû mettre à maman un GPS dans son sac ce qui eut permis de ne pas la perdre et nous passer de cette histoire ridicule à défaut d'être dramatique. Quand Papa va-t-il aussi disparaître, et toute la famille Duraton ensuite ?
Ce qui a vraiment disparu, c'est la qualité des productions estampillées "service public" et dont j'exclus Arte, toujours bien plus judicieuse dans ses choix !
France 3 le 14..03.2023-