Alors que la famille McCallister court à travers l’aéroport pour attraper l’avion qui les emmènera passer leurs vacances de Noël en Floride, personne ne se rend compte que Kevin (Macaulay Culkin) est resté en arrière. Confondant son père avec un autre, il se trompe d’avion et part pour New York…


Après la réussite du premier volet, Chris Columbus et son équipe s’embarquent dans une suite. La première chose qu’on pourra constater, c’est qu’ils ne se sont pas foulés au niveau du scénario, la trame étant exactement la même que celle du film précédent, transposée à New York. Ce qui signifie que, malgré cette impression de redite, l’hilarité qu’on ressentait devant le premier épisode est toujours aussi présente, à un niveau presque égal. L’insupportable Macaulay Culkin également est présent, et c’est vraiment dommage de faire ainsi reposer tout un film sur les épaules d’un gamin à qui on a plus envie de donner une sévère paire de claques que de le voir réussir toutes ses ruses pour se débrouiller sans parents.
Heureusement, on rit trop souvent de bon cœur pour vraiment se laisser plomber par le cabotinage de l’acteur principal, pas plus que par celui de Daniel Stern, souvent très lourd, compensé par son génial compère Joe Pesci. Là où l’humour commence à tourner à vide, c’est dans la scène de la maison, à la fin, lorsqu’on voit constamment avant les bandits les pièges qu’ils vont se prendre en pleine figure. C’est parfois drôle, mais qu’est-ce que c’est lourd !
Il n’empêche qu’on suit le reste du film avec un réel plaisir, d’autant que le scénario laisse s’introduire raisonnablement et sans mièvrerie une certaine poésie, grâce à la présence de la dame aux pigeons et du fabricant de jouets Duncan, tous deux diablement attachants. Comme pour couronner le tout, John Williams est là pour magnifier une comédie américaine qui se serait avérée bas-de-gamme en d’autres mains, et que la magie de Noël fait encore une fois son effet, on ne voit pas bien pourquoi on ne laisserait pas jouer son indulgence face à une comédie bourrée de défauts, mais aussi d’humour et de tendresse…

Tonto
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le 13 déc. 2016

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Tonto

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