Après un troisième opus de mauvais augure et au succès bien mitigé sans la présence de l'indispensable Macaulay Culkin, les producteurs ont tout de même osé sortir un quatrième épisode de la franchise Home Alone, morte depuis dix ans. Cette fois-ci tourné sous la forme d'un téléfilm, le long-métrage du vétéran Rod Daniel (Teen Wolf, Beethoven 2) est d'une laideur incommensurable, sans le sous et sans idées neuves.
Fini Macaulay Culkin, oublié Alex D. Linz, place à l'insignifiant Mike Weinberg (vu dans La Maison sur l'océan) qui reprend le rôle culte de Kevin McCallister à travers une suite un peu spéciale puisqu'elle fait fi de l'opus précédent et cherche à se rapprocher des deux volets réalisés par Chris Colombus. Nous y retrouvons également le personnage de Marv, cette fois-ci interprété par French Stewart en lieu et place du génial Daniel Stern.
L'histoire de base reste la même (Kevin défend sa maison avec des pièges) mais le tout est agrémenté de pseudo-gags balourds, d'effets spéciaux ringards et de plans absolument inutiles (le double-mur pivotant donne de sérieux maux de tête). Bref, avec sa mise en scène sans budget, son sérieux manque d'inventivité et son casting de pacotille (dont l'exaspérante Missi Pyle et ses mimiques d'orang-outang), Maman, je suis seul contre tous (en voilà un titre français original) reste un téléfilm bâclé, ringard et inutile.