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le 9 sept. 2020
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Partant d'un pitch on ne peut plus simple (soit un homme blessé "punissant" son ex en l'enfermant dans un loft -verrouillé de l'extérieur- avec un mamba), Mario Orfini livre une honnête série B en huis-clos, avec seulement 2 acteurs principaux et un mamba, donc...
Interprétés par le toujours impeccable Gregg Henry (Payback), un mamba convaincant dans son rôle glissant et la bien moins douée Trudie Syler (future femme de Sting), le métrage nous enferme en deux lieux différents, mais dans un même laps de temps.
Le premier endroit, c'est un loft à sortie unique (pas de fenêtres, juste la porte d'entrée) aménagé dans un ancien hangar.
Ici vit Eva (Trudie), artiste recluse et un peu femme-enfant.
Là, se trouve son ex-fiancé Gene (Gregg), cloitré dans sa voiture et suivant via une sorte de jeu vidéo live, la progression du mamba à la poursuite d'Eva.
Après l'introduction nous révélant quel homme jusqu'au-boutiste est Gene, le film nous emmène dans ce jeu du chat et de la souris (enfin, une poulette et un serpent) entre Eva et le mamba.
Bien que n'échappant pas à quelques maladresses diverses (les premières scènes où apparait Styler n'augure rien de bon vu son jeu excessif, le don d'ubiquité impensable du mamba, une ombre persistante du micro lorsque Eva cherche une photo pouvant lui donner le genre de serpent auquel elle a affaire, la mélodie-gimmick annonçant la présence du reptile...), le tout se suit avec un certain intérêt, même s'il est clair qu'un réalisateur plus aguerri aurait pu mieux illustrer ce face à face.
Quand à la composition faiblarde et quelconque de Giorgio Moroder (Midnight Express et Scarface, quand même!), elle ne restera pas dans les annales...
En résumé, un bon petit film à visionner avec indulgence, d'autant que Mario Orfini semble croire à ce qu'il fait (il écrit et réalise).
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Créée
le 25 mars 2016
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