Jouissif. Si vous vous demandez encore pourquoi des millions (bon des milliers) de pingouins payent dix euros chaque jour pour aller s’agglutiner devant un écran géant au lieu de tranquillement télécharger leur film pour le regarder sur l'écran plasma de leur salon en démontant un pot de glace, c'est pour ce genre de claque (outre le fait bien sur que le téléchargement c'est mal parce que ça tue les artistes bla, bla, bla).
Rythmé, spectaculaire, bruyant, parfois grandiose, Man of steel est de la race des grands blockbusters qui vous donnent envie de regarder l'horizon d'un air songeur/profond/paisible sur fond de soleil couchant au rythme d'un orchestre survolté.
Alors calmons nous tout de suite, rien de révolutionnaire. Vous aurez votre dose agaçante de clichés, de retournements de situations attendus et de questionnement métaphysique sur la notion de bien et de mal (Sauver les gens c'est bien, vouloir les tuer c'est mal. Sans déconner.)
Reste qu'a côté de ça, Zack Snyder nous pond un Superman très convaincant. Effets spéciaux irréprochables, combats épiques, avec la dose de dérision qui évite le ridicule, image soignée, personnages plutôt attachants et bande son Zimmerienne. Que demande le peuple?
L'enfance de l'homme d'acier est cantonnée à de rapides flash-back, on passe donc directement au vif du sujet. Pour ceux qui sont intéressés par l'adolescence du héros, y'a pas marqué Smallville sur l'affiche.
Si vous n'aimez pas le grand spectacle, les vaisseaux aliens qui envahissent la Terre et les hommes en collant qui fracassent New York (oui, pardon, Metropolis) à coup de rayons lasers, allez voir Pop Redemption. Vous soutiendrez le cinéma français en plus de ne pas gaspillez votre argent. Pour les autres, c'est du tout chaud, du tout bon, laissez vous porter.
Et puis on le sait depuis Sucker Punch, Zack Snyder est un génie.