C’est vrai que ce Man of Steel mériterait un petit oreiller, une verveine et un masque occultant. D’abord brouillon par une réalisation hystérique (les 5 premières minutes m’ont lancé une sévère migraine), le film va se perdre dans le vide abyssal que constitue son scénario jusqu’à s’étirer pendant 20 minutes finales constituées uniquement de destruction massive sans intérêt.
Cela en devient presque frustrant de mettre un 4/10 à un Zacky pour d’autres raisons qui font que d’habitude il est le prince de cette note. Un Zacky de bon cru se veut ridicule, gorgé de ralentis inutiles ou encore moche. Là il mérite son 4, voire moins. C’est pour ça qu’on va voir un Zacky boudiou ! Par pour voir le dernier machin de super héros que tout le monde a déjà fait mille fois, et en plus sans humour !
Par ailleurs, il faudrait passer le mot aux réalisateurs : non et non, quand on a un héros au charisme de fer à cheval, on ne met pas Michael Shannon en face pour remonter le niveau. Sur Krypton, on ne naît pas grâce au hasard d’une naissance naturelle et pourtant on peut se retrouver avec la gueule de Shannon. Pas de bol. Bon, ça c’est la première incohérence du film. Pour le reste, je vous laisse lire d’autres critiques.
En tout cas, ce film aura au moins eu le mérite d’un beau concours de lapalissades : « Cela ne peut se finir que de deux façons : ta mort ou la mienne. » ou encore « Il nous a sauvés ! » Non tu crois ??
Enfin, on apprendra également que Sup…euh pardon l’alien en bleu, n’est pas le seul à avoir des superpouvoirs. Loïs Lane a également le don de se téléporter, voire celui d’ubiquité. Au choix.