Epileptiques : s'abstenir.
Le montage clipesque de ce film est absolument dégueulasse : c'est tellement mal monté que j'ai eu mal aux yeux et parfois même la nausée (j'avais bien mangé avant, j'aurais peut-être pas dû...
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le 7 août 2011
22 j'aime
Otage : Généralement journaliste qui devrait parler des autres, mais dont on ne parle que de lui quand des terroristes l'enlèvent ; rendu célèbre par cette citation : " ô, tage, ô,désespoir, ô incognito ennemi (....)"
.
Voici un pur produit américain, pseudo international, fait pour séduire Mc Do et ses adorateurs !
Courses-poursuites, stocks-cars, mitraillages à gogos, amour au vestiaire et bombardement militaire côté musique.
D'ailleurs le thème est usé jusqu'à la corde : le rapt d'enfant ! On en a vu par centaines...
Bien sûr, il ne viendrait à personne l'idée de payer pour délivrer un adule : genre borne...
Ou Muriel Robin qui avait pourtant cru....
De plus, plutôt du genre "feignasse", le distributeur français : UGC Fox Distribution (UFD)
ne s'est même pas fatigué pour traduire le titre en français de ce plat réchauffé : impolitesse me conduisant du reste à boycotter ce film pour cette raison lors de sa sortie, et de m'en féliciter aujourd'hui !
Merci au Canada et au Québec de l'avoir traduit en "L'homme en feu"...
Encore que côté scénario, il n'y a pas incendie ! Les rapts cinématographiques répondent toujours au même concept : la moitié du temps pour meubler comme les apéros, amuse-gueules, apéritifs dans un resto qui ne se contente pas de réchauffer des plats congelés : longuet...
Puis l'enlèvement, enfin le plat de résistance, vite englouti.
Puis fromage dessert, café, pousse-café, cigare où on passe son temps à chercher le cadavre et les criminels....
Le générique d'entrée prévient du reste : "En Amérique latine, on constate un enlèvement toutes les heures : soixante-dix pour cent des otages sont tués" Le phénomène touche aussi l'islamisme radical...
Heureuse Europe !
Où les policiers savent que la plupart des otages ne survivent que rarement à leurs tortionnaires, ceux-ci ne voulant courir aucun risque ! Logique.
Ici, le film est adapté du roman "L'Homme de feu" de Philip Nicholson (sous le pseudonyme d'A. J. Quinnell) et c'est sa seconde adaptation après celle en 1987 par Elie Chouraqui... (que je n'ai pas vue)
Réchauffé je vous dis !
Coup d’œil dans le rétro des belles américaines :
"Comme on n'est jamais trop prudent, un friqué mexicain prend une grosse assurance-vie sur lui et sa famille, et embauche un garde du corps-nounou. Un type viré de la CIA dépressif et alcoolo...
Comme un père friqué n'est jamais chez lui, la petite Pita (superbe Dakota Fanning en Lupita) va sympathiser et apprivoiser ce parrain-gorille d'adoption, lequel se découvre des dons paternels insoupçonnés. Voici donc la première mi-temps jusqu'au milieu du film ou, enfin (!) (?) malgré une lutte inégale dans laquelle le gorille blessé tue quatre ravisseurs dont deux flics ripoux en uniforme, la petite Pita est arrachée à notre affection et celle des siens...
Seconde mi-temps (la plus passionnante ou la moins longuette, c'est selon !) miraculeusement ressuscité, le garde du corps va remonter les strates de cette association de malfaiteurs pour venger sa petite protégée..."
Finalement, on a évité le pire, les bonnes fées de la Fox ne s'étant guère penchées sur le berceau de cette adaptation, une première fois écartée par Tony Scott (1944-2012)
Question héros, avant que Denzel Washington (excellent) veuille bien jouer les écoles-maternelles, De Niro, Cruise, Smith et Willis avaient refusé la paternité : courageux, mais pas téméraires !
Bref, on ne peut dire que ce soit le casting à paillettes qui ait fait l'affiche !
Si les plus chanceux eurent droit au Cinémascope côté images, au niveau du son, l'orage n'en finit pas d'éclater pour nos tympans !
Le malade mental responsable du bruitage nous gratifie lors des plongeons dans la piscine de la petite Pit, du même plouf qu'a dû faire"le porte-avions Charles de Gaulle" lors de sa mise à l'eau en 1994 !
Objectivement, outre les tam-tams "type franchissement mur du son", on a droit à deux solos d'un magnifique chanteur que je n'ai pas décryptés dans le générique...
Bref, ce douzième des seize films de Scott de 1988 à 2010 ne m'aura pas ravi !
( Ravi ? Otage ? Faudrait suivre un peu ! )
Résultat moyen, comme ce film : 435 128 spectateurs sous nos cieux, mais une productivité mondiale de 260 %....
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RTL9 le 01.10.2024-
Créée
le 7 oct. 2024
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