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The Persecution and Assassination of Jean-Paul Marat as Performed by the Inmates of the Asylum of Charenton Under the Direction
1967 • Film de Peter Brook
Synopsis : Le Marat/Sade porté au cinéma par Peter Brook est l'occasion d'expériences multiples et à plusieurs niveaux - notamment formelles : il prolonge par là son travail sur le théâtre de la cruauté d'Antonin Artaud, dans un cadre, l'asile de Charenton, qui l'incarne symboliquement à la perfection. La mise en scène de la folie, thème surréaliste cher à Artaud, est un cas d'école pour Peter Brook. La transposition d'un spectacle théâtral au cinéma est l'occasion d'une réflexion sur le metteur en scène et son rôle. Mais le fond tient évidemment une place majeure dans le film : on touche à la psychiatrie autant qu'à la politique, au sens de la Révolution française autant qu'au rôle de l'art dans la société. Ces thèmes sont le reflet de préoccupations alors très vigoureuses puisque la psychiatrie, le traitement de la folie et la perception de l'aliéné vis-à-vis de la société sont fondamentalement révolutionnés à cette même époque par le courant de l'antipsychiatrie (David Cooper, Franco Basaglia, François Tosquelles...). La guerre du VietNam qui bat son plein en 1967, et suscite une contestation qui ne cesse de s'amplifier, marque également de son empreinte cet univers de cynisme, et donne au discours de Sade un relief nouveau. Les problématiques artistiques, politiques, psychiatriques voire philosophiques sont donc ici intimement intriquées, et se renvoient les unes aux autres pour composer un discours global, complexe et équivoque.
Le 16 juil. 2024
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The Persecution and Assassination of Jean-Paul Marat as Performed by the Inmates of the Asylum of Charenton Under the Direction
1967 • Film de Peter Brook
Synopsis : Le Marat/Sade porté au cinéma par Peter Brook est l'occasion d'expériences multiples et à plusieurs niveaux - notamment formelles : il prolonge par là son travail sur le théâtre de la cruauté d'Antonin Artaud, dans un cadre, l'asile de Charenton, qui l'incarne symboliquement à la perfection. La mise en scène de la folie, thème surréaliste cher à Artaud, est un cas d'école pour Peter Brook. La transposition d'un spectacle théâtral au cinéma est l'occasion d'une réflexion sur le metteur en scène et son rôle. Mais le fond tient évidemment une place majeure dans le film : on touche à la psychiatrie autant qu'à la politique, au sens de la Révolution française autant qu'au rôle de l'art dans la société. Ces thèmes sont le reflet de préoccupations alors très vigoureuses puisque la psychiatrie, le traitement de la folie et la perception de l'aliéné vis-à-vis de la société sont fondamentalement révolutionnés à cette même époque par le courant de l'antipsychiatrie (David Cooper, Franco Basaglia, François Tosquelles...). La guerre du VietNam qui bat son plein en 1967, et suscite une contestation qui ne cesse de s'amplifier, marque également de son empreinte cet univers de cynisme, et donne au discours de Sade un relief nouveau. Les problématiques artistiques, politiques, psychiatriques voire philosophiques sont donc ici intimement intriquées, et se renvoient les unes aux autres pour composer un discours global, complexe et équivoque.
The Persecution and Assassination of Jean-Paul Marat as Performed by the Inmates of the Asylum of Charenton Under the Direction
1967 • Film de Peter Brook
Synopsis : Le Marat/Sade porté au cinéma par Peter Brook est l'occasion d'expériences multiples et à plusieurs niveaux - notamment formelles : il prolonge par là son travail sur le théâtre de la cruauté d'Antonin Artaud, dans un cadre, l'asile de Charenton, qui l'incarne symboliquement à la perfection. La mise en scène de la folie, thème surréaliste cher à Artaud, est un cas d'école pour Peter Brook. La transposition d'un spectacle théâtral au cinéma est l'occasion d'une réflexion sur le metteur en scène et son rôle. Mais le fond tient évidemment une place majeure dans le film : on touche à la psychiatrie autant qu'à la politique, au sens de la Révolution française autant qu'au rôle de l'art dans la société. Ces thèmes sont le reflet de préoccupations alors très vigoureuses puisque la psychiatrie, le traitement de la folie et la perception de l'aliéné vis-à-vis de la société sont fondamentalement révolutionnés à cette même époque par le courant de l'antipsychiatrie (David Cooper, Franco Basaglia, François Tosquelles...). La guerre du VietNam qui bat son plein en 1967, et suscite une contestation qui ne cesse de s'amplifier, marque également de son empreinte cet univers de cynisme, et donne au discours de Sade un relief nouveau. Les problématiques artistiques, politiques, psychiatriques voire philosophiques sont donc ici intimement intriquées, et se renvoient les unes aux autres pour composer un discours global, complexe et équivoque.
The Persecution and Assassination of Jean-Paul Marat as Performed by the Inmates of the Asylum of Charenton Under the Direction
1967 • Film de Peter Brook
Synopsis : Le Marat/Sade porté au cinéma par Peter Brook est l'occasion d'expériences multiples et à plusieurs niveaux - notamment formelles : il prolonge par là son travail sur le théâtre de la cruauté d'Antonin Artaud, dans un cadre, l'asile de Charenton, qui l'incarne symboliquement à la perfection. La mise en scène de la folie, thème surréaliste cher à Artaud, est un cas d'école pour Peter Brook. La transposition d'un spectacle théâtral au cinéma est l'occasion d'une réflexion sur le metteur en scène et son rôle. Mais le fond tient évidemment une place majeure dans le film : on touche à la psychiatrie autant qu'à la politique, au sens de la Révolution française autant qu'au rôle de l'art dans la société. Ces thèmes sont le reflet de préoccupations alors très vigoureuses puisque la psychiatrie, le traitement de la folie et la perception de l'aliéné vis-à-vis de la société sont fondamentalement révolutionnés à cette même époque par le courant de l'antipsychiatrie (David Cooper, Franco Basaglia, François Tosquelles...). La guerre du VietNam qui bat son plein en 1967, et suscite une contestation qui ne cesse de s'amplifier, marque également de son empreinte cet univers de cynisme, et donne au discours de Sade un relief nouveau. Les problématiques artistiques, politiques, psychiatriques voire philosophiques sont donc ici intimement intriquées, et se renvoient les unes aux autres pour composer un discours global, complexe et équivoque.
a envie de voir le film
et l'a ajouté à ses listes
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